Accueil »
PECA/EMCA LA SPIRITUALITÉ 3.0
Durant plus de 15 ans, j’ai utilisé la clairvoyance, la clairaudience, le clair ressenti pour accompagner les personnes à décoder ce qui se jouait en elles et à déprogrammer les schémas limitants.
Accédant progressivement à différents plans, je traitais avec elles les mémoires émotionnelles de cette vie, les empreintes foetales, karmiques, puis collectives et galactiques.
Pourtant, malgré les libérations, les éclosions, les soulagements, les envolées, les témoignages et retours aussi, je me suis progressivement ouvert à un autre espace, dans lequel tout ceci m’apparaissait inutile.
Inutile et même contre productif.
Pourquoi?
D’abord car l’essence ne crée jamais rien au hasard.
il n’y a jamais d’erreur de casting ni d’imperfection, même si notre mental peut le saisir ainsi.
J’accédais au regard qui voit tout comme parfait…
Ensuite, parce que derrière toutes ces approches se cachent souvent la peur et la tentative de reprise de contrôle même si nous l’habillons du prétexte de l’Amour.
Parce qu’aussi l’approche quantique m’a ouvert à une vision radiale qui sort d’une dynamique linéaire d’un passé-présent-futur, pour embrasser une perspective de présents concomitants qui interagissent à chaque instant à la manière de vases communicants. Ce qui se vit sur un plan impacte instantanément tous les autres.
Il n’y aurait donc pas de mémoires passées mais des fonctionnements et blessures qui se vivent ailleurs dans ce présent. Mais chaque espace de cohérence que j’incarne en pouvant être présent à ce qui Est ne guérit rien, il réécrit l’histoire, le scénario.
Il n’y a donc plus rien à enlever, puisque l’instant d’après, cela n’avait jamais existé!
Enfin, parce que durant ces années d’accompagnement, j’ai constaté combien nous avions cette tendance à nous accrocher aux histoires, à renforcer les systèmes plutôt qu’à les fluidifier car nous étions friands des scénarios sensationnels qui, bien que souffrants, donnaient un sentiment de consistance à la personne. Cette dernière qui finissait par inconsciemment rechercher plus de sensationnel, du doux rêve, du carburant pétillant quitte à se leurrer, que du sensoriel et de l’accueil de ce qui est au delà d’un concept, d’une histoire, d’une croyance , d’un espoir, d’un doux leurre ou d’une tentative de donner du sens.
Me revint en mémoire cette guidance reçue il y a longtemps:
« Tu ne peux pas toujours savoir quel sens a cette expérience, mais tu peux simplement nourrir la foi dans le fait qu’elle ait du sens. Cet abandon te libère de tes propres réactions et enfermements. Ainsi, tu es libre de continuer d’accueillir en toi le flot de la Vie. »
En effet, pris isolément, une donnée peut nous apparaître négative ou limitante.
Pourtant, si nous la resituons dans une dynamique générale, tel un maillon d’une chaîne, elle s’inscrit comme une fonction dans un processus plus large au sein duquel elle joue son juste rôle.
Ce qui, l’instant d’avant était vu comme un problème à régler, devient alors sa parfaite résolution si je me garde d’être dans la réaction et que, le coeur ouvert, dans l’acte de foi véritable, je me contente de ne pas m’ingérer.
Le mental veut souvent être à la hauteur de la Conscience, mais il ne peut faire que selon sa vision. Le regard qu’il porte, empreint de ses fonctionnements, conditionne donc l’action.
Raisonner ne vaudra jamais le fait de résonner.
Et puisque tout est vibratoire, qu’au commencement, avant le mot, le concept, l’émotion, se trouve le coeur du coeur, la fréquence, l’énergie, j’ai choisi de revenir à ce point central, essentiel même.
Celui qui ne nourrit pas le discours, le mental, les certitudes, les besoins d’exister.
Celui qui ne divise pas autour d’une croyance avec laquelle nous nous sentirons en adhésion ou en contrariété.
Celui où nous ne tentons plus de contrôler, d’expliquer ou de comprendre pour se rassurer mais où nous interagissions à partir d’un autre centre: l’espace où la vérité s’exprime en nous sans que nous ayons le moindre besoin de la saisir, de la figer, de s’y identifier, puisque, l’instant d’après elle n’est déjà plus et que je suis appelé à la relâcher pour embrasser déjà une autre réalité.
En revenant à la vibration elle même, sans essayer de l’interpréter car traduire c’est déjà un peu trahir, colorer, chacun avec ses filtres et son système de référence, j’ai durant des mois recherché autour du mouvement , des couleurs, des ondes de forme, des vitesses, longueurs d’onde.
Je me suis aussi souvenu combien, au cours de mes différents voyages, j’avais constaté combien l’art (tout comme dans notre histoire) était le vecteur de la spiritualité. Dans de nombreuses tribus, les initiations ne sont pas des formations mais des danses, des chants comme moyens de transmission. Si l’on n’est pas dans la conscience juste, cela reste froid. si, en revanche, une congruence se crée entre ce que je vibre et le geste, qui prend tout son sens, alors j’accède à la connaissance véhiculée.
J’ai observé aussi en moi combien plutôt que de figer, le mouvement était toujours une réponse de fluidité et que rester présent aux sensations corporelles plutôt que de se réfugier dans la conscience d’autres plans constituait en soi une voie d’harmonisation.
C’est ainsi que sont nés les programmes EMCA et PECA.
Ces expériences immersives où le mental ne saisit rien mais qui viennent directement communiquer avec vos cellules, vos atomes, votre ADN.
Comme avec le langage galactique reçu 10 ans plus tôt, c’est directement l’essence qui oeuvre dans le corps. A la manière d’un baume, d’une madeleine de Proust, d’une langue maternelle enfouies au fin fonds de nos souvenirs mais qui fait vibrer notre être et qu’une part de nous reconnaît instantanément, je le distille durant le processus pour que toutes les parts de l’être reçoivent conjointement les mêmes informations, selon leur langage propre.
Ces aventures demandent le courage de lâcher prise de la compréhension et du raisonnement pour entrer dans l’espace de la résonance pure dans et par le corps.
Ce corps comme un réceptacle d’intégration et de manifestation, le point de finitude et de réalisation, plutôt que de limitation.
Ces processus qui bougent sans en dépeindre le décor des centaines de conditionnements sans avoir à y nourrir de l’attachement, du drame ou tenter d’en contrôler le flot.
Ces créations qui viennent simplement synchroniser ce que nous sommes depuis toujours avec ce que nous pensions devoir être… Et c’est justement dans cet espace, qu’à nouveau, tout redevient possible…
L’expérience acquise, vos retours précieux également, me permettent d’aller encore plus loin encore, d’affûter encore ce processus, de créer encore plus de pont entre microcosme et Macrocosme, de retisser le lien en axe entre ce que Nous Sommes depuis Toujours et ce que nous avions cru être.
Entrez dans le rêve vol ut ion: le rêve qui permet l’envol et accorde au coeur de l’ion