présentation

Pourtant, en parallèle, dans un foyer aimant, la vie n’a pas été qu’un long fleuve tranquille.

Comme tout un chacun, Gilles a connu son lot d’expériences le poussant à mobiliser de nouvelles ressources. Il a ainsi rencontré très tôt dans son entourage la schizophrénie, la dépression, la violence, les tentatives de suicide…

Ce sont aussi autour de ces évènements qu’il a déployé son empathie, sa bienveillance et son aspiration à tendre des mains.

Il a aussi très tôt expérimenté la part de sauveur, de pilier dont il devra apprendre progressivement à se départir pour vivre par et pour lui même.

La première partie de sa vie, Gilles priorisait cet espace au subtil, au divin, qu’il ne maitrisait pas et qui s’imposait à lui.

Il a du apprendre à se construire aussi dans ce monde et cette matière.
Et s’en suivit une sorte de grand écart, comme s’il vivait simultanément sur deux plans qui ne se rencontraient pas.
D’un côté sa vie de jeune homme, étudiant en droit puis faisant oeuvre dans le social, engagé auprès de plusieurs causes, auprès d’ONG, et de l’autre l’être spirituel avec sa vacuité, ses connexions, les soins qu’il se mit très rapidement à prodiguer puis les premiers enseignements dès 2000.

Ces mondes étaient devenus étanches, il avait trouvé le moyen de mettre un interrupteur, de scinder, de pouvoir vivre une vie ordinaire quand il le décidait, mais cela restait une adaptation à un conditonnement qui persistait.

Il devra faire le chemin progressivement pour unifier ces deux pôles et à incarner ses connexions.

En 2008, alors qu’il menait de concert ces deux vies parallèles, une carriere dans l’accompagnement social, un poste de chef de projet puis la direction d’une structure, d’un autre les séances énergétiques, les méditations, les stages, et qu’il ne le voulait absolument pas dans sa conscience, il reçut, dans un état de Grâce, l’appel qu’il n’attendait pas. Celui là même qu’il redoutait en réalité.

Mais dans ce moment suspendu de profonde connexion à ce qu’il est depuis toujours, c’est comme si cette frontière artificielle tombait et que la possibilité de s’unifier faisait jour. Ce fut un grand oui qui l’amena à quitter son emploi et à se consacrer à temps plein à cette expression de la Vie en lui.

Il se surprit très tôt à observer combien les personnes qui venaient à lui étaient des thérapeutes, des accompagnants dans le secteur médical, paramédical, psychologique ou énergétique. Un peu comme une spécialité dans laquelle il soutenait les personnes au premier plan et les accompagnait à déployer leurs potentiels.

En 2007, alors qu’il était déjà therapeute et enseignant Reiki, de manière soudaine et inattendue, il ressentit une connexion très présente et insistante en lui et une phrase jaillit dans son esprit « les dauphins t’attendent, tu dois nager avec eux, ils ont un message à te délivrer »
Et cette phrase s’est mise à tourner dans sa tête comme un gimmick huilé.

Quelques jours plus tard, il reçut la proposition de partir l’été suivant en Nouvelle Calédonie pour un mois.
Perfect, l’Univers mettait tout en place pour que cette rencontre se vive et il choisissait d’être au rdv.
Il se sentait littéralement happé et alors que ce message continuait d’assaillir quotidiennement son esprit, il ressentait de plus en plus l’attirance, tel un aimant, pour ces êtres qui ne l’avaient pourtant jamais spécialement attiré consciemment.
Pourtant, il ressentait l’éminence et l’urgence de ce rendez vous d’âme a âme.
Durant ces mois, les dauphins peuplaient de plus en plus ses rêves, sa tête et s’invitaient régulièrement dans son Océan intérieur.
Ils commencèrent même à s’inviter et apparaître dans les soins qu’il prodiguait.

En août, lorsque il foulat la Grande Terre, il ressentit combien l’heure était venue, non sans une certaine appréhension.
Le 3eme jour suivant son arrivée, Gilles est allé randonner sur le mont Khogi. En milieu d’après midi, il ressentit l’appel impérieux de s’extraire du groupe avec lequel il était pour se mettre en méditation, au creux d’un bagnan dont son corps assis épousait complètement les formes.

A peine avait il les yeux fermés qu’il ressentit d’intenses secousses vibratoires et que des gardiens de la Terre se présentaient à lui, lui délivrant des messages intenses.
Il reçût des initiations profondes et était comme dans un état second, le monde physique n’avait plus de prise sur lui et il ne saurait dire combien de temps il est resté au coeur de ce voyage puissant.

Il a soudain été sorti de cet état dans lequel il aurait continué à se baigner car la nuit allait tomber et qu’ils devaient regagner la voiture.
Quelques secondes après, l’aventure allait prendre un nouveau tournant. Trébuchant sur les racines du bagnan, il fut rappelé à la Terre. il chuta alors et l’instant d’après son radius gauche se dissociait sous le coup d’une fracture avec déplacement.

A partir de ce moment, il bascula dans le véritable voyage. Comme en surimpression du paysage incarné, une autre réalité se superposait et un lâcher prise profond se vivait.
Il n’avait pas nagé avec les Dauphins, pourtant, il ressentait combien cette expérience le liait à eux et qu’ils avaient joué de leur forme, le cueillant là où il ne les attendait pas, pour le toucher au coeur.

Les semaines qui suivirent, il les croisa souvent de loin et ressentait son coeur qui se mettait à s’accélérer avant même de les voir.
A chaque rencontre, une énergie s’infusait et son radius prenait la forme d’un cristal qui s’encodait à chaque fois un peu de codes de Lumière, comme une résurgence, une réminiscence d’un passé qu’il connaissait mais qu’il avait enfoui si profondément…

Cet été là il nagea avec eux mais pas comme il l’avait imaginé. En realité, c’est eux qui nageaient en lui.
Ce lien ne l’a jamais quitté, mais, avec le retour en métropole, la vie reprenant son cours, il finit par ranger dans un coin de sa tête cette donnée.
Pourtant, 2ans jour pour jour après cette chute, il fut reveillé, à 3h33, par une énergie se présentant sous le nom de Maîtres Dauphins.
Il ne se doutait pas que chaque nuit désormais, il allait être enseigné…

2 ans jour pour jour après la fracture, la césure, la vie avait pu reprendre son cours mais plus rien ne pouvait être totalement comme avant.
Quelque chose maturait en silence qu’il ne soupçonnait pas.

3h33, une force le pousse à se lever, de monter à mon bureau et lui intime d’écrire.
Il devint scribe, durant plusieurs minutes, entend et retranscrit, se laisse traverser par ces énergies et les couche ensuite sur le papier.
Ce sont des mots, des sceaux, des sons, des fréquences qui modifient instantanément sa structure et une Joie nait, s’expanse au fur et à mesure.
Chaque nuit il est enseigné, réveillé toujours à la même heure… Et cette Joie qui ne cesse de jaillir et se déployer, encore et encore !
Lui qui se croyait joyeux et optimiste, sachant savourer les bonheurs de la Vie, il découvrait un nouvel octave vibrant au delà de tout ce qu’il aurait pu imaginer.
Ce fut un Oui, un grand oui. Il acceptait de sortir de sa réserve, de laisser voler en éclat les doutes, les peurs pour porter la Voie des Dauphins.
Il se sentait tellement vivant… Tellement vibrant.

Ce message résonnait tellement en lui, il se sentait en adhésion totale et ressentait dans sa chair la justesse de ce qui en émanait.
C’est donc naturellement que les choses se mirent en place et qu’on lui proposa une première conférence aux alentours de Perpignan.
Il n’était pas rompu à l’exercice et l’idée même de prendre la parole devant du monde le figeait instantanement.
Il n’avait aucun attrait vers cette position, elle lui demandait ressources et foi. Elle ne relevait d’aucun élan personnel, il l’acceptait néanmoins de l’assumer pour diffuser ce message, parce que cela lui paraissait important.

Les organisateurs parlèrent d’une petite causerie devant un petit groupe de personnes, il en était déjà pétrifié.
Le jour venu, près de 60 personnes étaient présentes et répondaient à l’appel de cette énergie. La salle était pleine à craquer. Les portes de la salle durent être degondées pour que certains puissent suivre la conférence de l’extérieur.

Cette énergie était tellement actuelle que les coeurs vibraient à l’unisson.
Gilles était ébahi de voir toutes ces personnes lui témoigner: « cette énergie on l’attendait depuis longtemps », de noter les visages s’illuminant au fur et à mesure que l’énergie se distillait.
Ce fut le début d’une nouvelle aventure qui l’amena à prendre son bâton de pélerin et à aller à la rencontre de ceux qui se sentaient appelés, en France, en Belgique et en Suisse.
Petit à petit, Les élixirs se manifestèrent et 13 fréquences distinctes se succédèrent jusqu’à une 14eme contenant toutes les autres.
Ce fut un cheminement réellement initiatique.

En quelques jours, il accoucha ébahi de l’enseignement des Maîtres Dauphins et de la trame de l’oracle des Maîtres Dauphins que son cher ami Pierre Porta l’accompagna à mettre en forme.

La joie continuait d’illuminer sa vie et de déconstruire les raideurs des conditionnements. La fluidité s’invitait à tous les étages et c’est naturellement qu’il accepta de devenir le transmetteur, l’ambassadeur de ces messages, de nos frères à destination de nos coeurs.
« Je ne pouvais décidément pas garder pour moi ce qui avait en quelques jours révolutionné ma vie… »

Le message des Dauphins s’est diffusé avec magie. Il avoue avoir été étonné par l’écho. A l’image de ce que cette énergie distille c’est toujours avec facilité, joie, fluidité, que se mettaient en place les enseignements et il fut surtout frappé systématiquement par la bascule qui s’opérait chez chacun.

C’est comme si ces messages qui partaient souvent à contre pied de tout ce que le développement personnel avait pu semer comme injonction et logique libéraient des diktats, faisaient tomber les enjeux et connectaient instantanément au présent, à la Joie, à la Paix, à l’évidence d’être.

Il fut frappé aussi que cette tonalité vibratoire appellât beaucoup d’accompagnants, dans la sphère spirituelle comme plus conventionnelle et médicale.

il était une nouvelle fois l’intermédiaire, émerveillé des accouchements auxquels il assistait…
La reconnexion à ces 14 fréquences et la transmission des techniques livrées par les Maîtres Dauphins ouvraient des champs des possibles. Il découvrit rapidement combien la respiration cellulaire delphique, la confection d’elixirs et l’étirement des filaments avaient une résonance quantique.

il continuait d’être enseigné au gré de ces partages. Progressivement, se mettait en lumière la portée réelle de ce qui l’avait traversé, les liens se faisaient et il donnait encore plus de sens, de puissance aussi.

En l’incarnant, cela se déployait aussi à l’extérieur.
Cette communion avec les dauphins devint intense et permanente.
Pourtant, il ne les avait pas encore rencontré sur le plan physique…

En ayant reçu ces enseignements, en ressentant leur impact sur sa vie, il n’avait qu’une envie, rencontrer les dauphins désormais dans la matière, nager avec eux, communier.

Il ressentait cet appel réciproque, comme un élan qui ne le lâchait pas.
Il partit donc dans différents endroits du globe à leur rencontre, toujours étroitement relié à ces fréquences.

il découvrit l’aspect taquin, farceur et tout à la fois si sage de ces êtres extraordinaires.
Ils avaient beau avoir été vu quelques minutes avant que il arrive sur un lieu, ces derniers disparaissaient juste avant mon arrivée.

Ils me firent traverser les blessures de rejet, d’indignité, au delà il se questionna sur la justesse de sa démarche. Au fur et à mesure, les enjeux devenaient de plus en plus forts, comme une pression qui ne cessait d’accroître.

Parallèlement, il les sentait toujours plus présents, il les entendait rire de cela, avec amour et bienveillance.
Jusqu’à ses larmes.

Quand enfin elle coulèrent, que son mental posait un genou à terre, qu’il cessait de se débattre pour tenter d’être fidèle ou à la hauteur de ce qu’il pensait qu’ils attendaient de lui, il reçut ce massage:
« Cette connexion subtile se suffit à elle même. Tu n’as besoin de rien d’autre. Mais ta tête te fait croire que le puzzle est encore à compléter. C’est ainsi que tu vibres l’incomplétude au lieu de la totalité, le manque au lieu de la présence.
Tu n’as besoin de rien d’autre…
Nous sommes là. Cette connexion est intime, profonde et rien ni personne ne saurait te l’enlever.
Tu fais partie des nôtres.
Tu as simplement à le reconnaître, à le ressentir, à le vibrer.
Laisse tomber les enjeux, le poids des projections, nous n’attendons rien de toi sinon que tu sois toi même et tu n’as rien d’autre à faire pour honorer notre communion…
(…) »
Il laissa résonner ce message, observant les parts se détendre progressivement, toutes celles qui cherchaient à être exemplaires, à la hauteur. Petit à petit, la souplesse, la fluidité reprenaient leur droit, une forme de renoncement et d’abandon à ce qui est comme parfait prenait le relais.
Il n’y avait pas besoin de plus.

Cette connexion subtile était parfaite ainsi, peut être n’avait elle pas vocation à se vivre dans la matière.
Et lorsque tout son être fut pleinement synchronisé à cette vérité, lorsque le détachement de la forme incarnée du dauphin se fit de manière suffisamment profonde pour embrasser l’état de conscience plus que l’animal comme une fin en soi, lorsqu’il ressentit qu’il ne manquait plus rien et que la Joie était à nouveau présente en toute circonstance, quoi qu’il arrive, les dauphins vinrent à lui et ce fut une grande fête!
Ils n’étaient pas là pour l’enseigner mais pour célébrer son retour.
Il comprit l’initiation que j’avais vécu.

Il avait fallu qu’il se sente dauphin et qu’il s’accueille pour retrouver le chemin de la tribu…
A partir de ce moment là, il a non seulement nagé, ondulé, dansé avec eux dans de multiples lieux, mais ils se sont très souvent manifestés près des côtes lorsque simplement il se promenait.

Ce lien était tellement intégré, cela n’avait tellement plus d’importance, il ne doutait tellement plus de leur présence, qu’ils étaient là, à chaque fois…
Et de s’en être nourri, rempli, d’avoir pleuré et ri de multiples fois dans son masque, finit par jaillir l’évidence d’accompagner d’autres personnes à vivre cette rencontre.
Non pas comme une simple nage avec eux. Mais comme un processus profond, de strate en strate pour toucher l’espace de communion.
Ambassadeur, tel le dauphin qu’il est, construisant des ponts entre l’humain et cette conscience cristalline.
Ce serait bientôt la Baleine qui lui donnerait rdv sur les terres de la Ré-Union

La rencontre physique avec les Dauphins a continué de bouleverser sa Vie.
Sans même qu’il le projette, elle l’a amené à vivre des changements profonds, quittant 10ans de vie pour un champ des possibles infini, pourtant teinté de doute.
Août 2010, il coanime un stage nommé « Retour à L’Unité ». Il fut d’une intensité inouïe. il contacta plus que jamais l’énergie de la Baleine.
Quelques jours plus tard, l’orchestration divine mettait sur sa route une rencontre qui allait le mener sur les terres de la Ré-Union.
Et c’est au large de Saint-Gilles que l’attendait une rencontre d’une exceptionnelle intensité.
Trois jours durant, me promenant dans les forêts premières, l’image d’une majestueuse baleine lui apparaissait en superposition de la vision physique.
Gilles ressentait que l’heure de la rencontre était venue.
Nous étions pourtant à la fin de la période propice à ces rencontres, les baleineaux ayant grandi, la famille retournait au grand large.
Le matin venu, l’oceanographe nous certificiat que nous verrions des dauphins mais pas de baleine.
Interieurement, il ressentait tout l’inverse. L’énergie des dauphins ne vibrait pas sa présence, elle s’effaçait au profit de quelque chose d’autre, de plus vaste et imposant.
Durant la totalité de cette sortie, dès les premiers instants, nous fûmes rejoints par une baleine et son petit. il ressentit instantanément le contact.
Ses cellules se mirent à vibrer, ses particules à s’agiter.
Reconnaissance…
La chair de poule parcourait toute la surface de sa peau.
Plus le contact s’amplifiait, se prolongeait, plus il était littéralement happé, comme hypnotisé.
Chant des sirènes…
La sensation profonde d’une mutation intérieure faisait jour, comme si les molécules dansaient sous la peau, de manière perceptible, jusqu’à former une nouvelle architecture.
Durant tout ce temps, régulièrement, d’autres bateaux répéraient la baleine et s’approchaient. Systématiquement, la maman et son petit disparaissaient mais Gilles continuait de ressentir ce lien. C’était comme si elle lui désignait son emplacement et l’intimait de la suivre.
C’est ainsi qu’il guidait le bateau intuitivement pour, à chaque fois, honorer ces retrouvailles successives.
Soudain, la distance se gommait et il ressentit l’appel. Très distinctement en lui, la Baleine l’invitait à la rejoindre.
Sans aucun recul, toujours dans une transe profonde, n’écoutant aucune des mises en garde, il observa son corps plonger sans qu’il ne puisse le retenir.
Il ne pouvait qu’honorer ce rendez vous qui l’avait mené, sans même qu’il le sache, sur cette île.
Il allait bientôt réunir les parts du Soi en un Univers plus large…

La Baleine se vivait désormais en lui.
Il n’existait plus aucune distance. Il lui suffisait de fermer les yeux l’espace d’un instant, pour être avec Elle.
De la même manière, plus le temps avançait, plus il la sentait danser en luii, spécifiquement dans l’avant bras droit. (Je réaliserai des années plus tard que le radius gauche portait les énergies cristallines des dauphins suite à la fracture et l’avant bras droit celles de la Matrice Universelle de la Baleine, baleine qui a depuis émergé à la surface de ma peau au travers d’un tatouage sacré).
Malgré tout, il était dans l’incapacité à cet instant de savoir ce qu’il voulait pour lui.
Entrant en méditation profonde pendant plusieurs semaines, 28 jours exactement, il se nourrissait principalement de méditation, de musique classique et des cantiques de l’extase d’Hildegard Von Bingen.
il retrouva une paix et une joie sans pareil, un équilibre permanent.
Un jour, lors de ces sessions d’introspection, il s’adressa à la Vie lui demandant ce qu’elle attendait de lui.
La réponse ne se fit pas attendre et tenait en un mot: MOOREA.

Ce nom sonnât doux à son oreille (comme le ferait plus tard le langage galactique), il résonnait, mais ne faisait référence pourtant à rien dans la conscience ordinaire.
Il regarda sur internet et découvrir cette île du Pacifique, en forme de Coeur.
Sans chercher plus, il prit un billet aller, l’aventure continuait, il avait rdv…

Il partit peu avant Pâques, pour un temps indéterminé, avec la ferme intention de se suspendre et d’être au rdv.
Refusant tout contact en amont, repère, il ressentait qu’il fallait que il accepte de naviguer à l’aveugle.
Cette île lui parut instantanément familière. Son Paradis.
Son énergie puissante et douce.
Sur place, tout était léger, fluide, empli de synchronicites.
Il fut notamment recueilli sur la plage par une famille qui lui offrit de partager leur repas puis l’amenèrent chez eux, le rebaptisant et le reconnaissant comme faisant partie des leurs.
Plus tard, un chef de village lui apprendrait à pêcher à la lance dans le lagon… Que de moments… Pourtant, c’est souvent seul qu’il évoluait, entre marae, forêt, montagne et lagon.
Dans ces eaux turquoises, quotidiennement il avait rdv avec des raies.

La première expérience fut celle dans une piscine naturelle. 4raies, habituées a la présence humaine, vinrent vers lui, jusqu’ a ce dresser à la verticale, l’entourant totalement, comme s’il était dans un œuf.
Il eut d’abord une appréhension car même mon visage était recouvert. Puis l’aspect de leur peau, d’une douceur indescriptible le plongeât dans un cocon, un placenta.
Un travail profond se vécut. Jusqu’à ce qu’il soit prêt intérieurement à revenir à la vie, moment où elles le libérèrent de leur étreinte.
Nous étions le jour de Pâques, il était accompagné à une renaissance, une résurrection.

Les jours suivants, il découvrit un nouveau lieu, déserté, un coin de sable blanc, dans lequel il trouva refuge. Nageant dans cette eau cristalline, il découvrit une faille qui abritait une pouponnière de raies léopard.
Une vingtaine de raies léopard, évoluaient là jusqu’ à leur 1an, avant de regagner le large.
A leur contact, plusieurs jours durant, Gilles observait les tâches sur leur corps qui lui apparaissaient comme des circuits imprimés.
Régulièrement, son corps était parcouru de courants électriques. Dès les 3ème jour, des chants irrépressibles se mirent à jaillir. Ils étaient d’une puissance inouïe, les larmes coulaient sur son visage, dans son masque, comme une Grâce à laquelle il s’ouvrait.
Progressivement, les chants laissèrent la place à des phrases, de plus en plus étoffées et il continuait d’être enseigné.
Il reçut énormément d’informations sur ce langage des étoiles, son rôle, ses origines, la nécessité de ne pas le traduire… Il ne l’a plus quitté depuis. Pas une journée ne passerait désormais sans qu’il se rappelle à lui, pour son plus grand bonheur.

Les Raies continuèrent d’être présentes durant tout son séjour sur l’île magique.
C’est un peu comme si elles étaient son fil conducteur et que leur énergie distillait, amplifiait même un signal qu’il captait. Une sorte d’antenne relai qui lui permettait de se câbler sur une nouvelle Source.

En parallèle, les tortues venaient l’enseigner également.
Parfois, durant ses sessions de nage, mais aussi lorsqu’il visitait une clinique pour tortues blessées.
Il y rencontra une tortue au grand âge. Elle lui délivra un message bouleversant pour l’humanité.

En substance, elle expliquait combien les dessins sur sa carapace étaient comme des puces électroniques contenant des informations. Combien aussi la longévité et l’abnégation dont elles faisaient preuve étaient en résonance avec ces messages qu’elles avaient à transmettre au collectif humain. Combien encore elles étaient des envoyées pour nous permettre de recontacter certaines informations et qu’elles servaient d’intermédiaire pour nous ramener à cette conscience. Elle me transmis enfin qu’elle tenait bon jusqu’à ce que nous prenions cette responsabilité, mais qu’elle était aussi lasse et qu’elle aspirait à continuer sa route à présent.
Pétri d’amour et cueillir par son message, j’accueillais son don vibratoire pour mieux la libérer.

Quelques semaines plus tard, ce serait les méduses qui lui permettraient de se connecter aux mémoires akashiques…

Durant cette période, Gilles vécut également la réconciliation avec des énergies dont il avait été intimement pétri plus tôt dans sa vie.
En universalisant ces énergies et en les faisant sortir du dogme et de la religion stricto sensu, une porte s’ouvrit à nouveau en lui.
Il vécut des contacts intenses à ces consciences et une guérison qui le révélèrent dans un nouvel aspect de sa vibration. Il s’investit ainsi durant plusieurs années à la transmission des énergies de la Mère Divine et à l’émergence du Féminin Sacré et de l’ouverture du coeur en chacun.

Vers 2014, ce fut une plongée encore différente au coeur des vibrations qui mena Gilles à entrer dans l’Univers Quantique.
recevant des suites de codes chiffrés, des compréhensions spontanées sur le fonctionnement au niveau subatomique et quantique, il accoucha de nouveaux outils aux résultats spectaculaires. Il enseigna ces clés toujours plus universelle car dépoussiérée des références symboliques ou archétypes, pour ne conserver que la substance neutre, sans connotation ou interprétation.
Cette étape fut fondatrice dans son approche. Tout ce qu’il avait pu capter trouvait désormais à se vivre dans une spiritualité incarnée.
Sans renier les connexions, sa vision et ses accompagnements étaient désormais plus que jamais dirigés vers l’incarnation, la redescende dans le concret structurel de toutes ces clés éthérées.
Depuis, ses enseignements en apparence plus terre à terre, mettent en équilibre ce que nous sommes de plus absolu comme de plus fini, la Conscience et l’humain, sans en privilégier aucun.
Sa démarche intégrative permet à ces deux aspects de se rejoindre et de danser à nouveau ensemble.

En 2018, de retour d’un intense voyage avec les Dauphins durant lequel Gilles accompagnait successivement 2 groupes à les rencontrer, il revint et vécut une sensation de décalage.
Durant 3 semaines, une part de lui restait parmi eux et il peinait à réinvestir son quotidien.
le 21 ème jour, une prise de conscience jaillit dès le réveil, Gilles ne se sentait plus à sa place, certaines données ne résonnaient plus. Il décida instantanément de suspendre tous les évènements et de se mettre en conformité avec ce ressenti intérieur.
C’est ainsi que durant 9 mois, il vécut une forme de retraite intérieure, explorant les différentes cordes qui le faisaient vibrer et qui touchent essentiellement l’art.
ressentant l’appel de transmettre la spiritualité sans étiquette ni accompagnement spécifique au travers d’un spectacle alliant danse, musique, poésie, art vidéo… Gilles se forma durant 9 mois à différentes approches.
Progressivement, la conception des PECA vit le jour et avec l’enthousiasme de venir transmettre de nouvelles clés de manière libre.
En effectuant cette synthèse pluridisciplinaire et en intégrant la dimension artistique de manière plus poussé, Gille ses révèle plus largement à sa sensibilité, et mobilise les vecteurs magiques qui touchent les coeurs et opèrent des bascules sans le chercher ou l’analyser.

C’est ainsi que depuis 2019 il propose des formes novatrices et inédites de voyages immersifs qui changent indéniablement notre rapport à nous mes et au monde.

https://www.vagues-aude.fr/2018/07/20/dossier-vague-s-juillet-ao%C3%BBt-gilles-delieuze-homme-libre/